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Type de course: Triathlon

Format: XXL (Ironman)

Présent sur la course: Christophe Guinaudeau sur le XXL,

Sébastien Bluteau, Malika Hamon, Mickaël David, Gilles Gouaze sur les autres course du week-end

Classement: 49 ème

Au Chantonnay triathlon, il est de bon usage de partager ses expériences si cela peut apporter quelque chose aux autres. Ayant profité du compte rendu de Christophe et Sébastien sur le triathlon XXL Bayman, je suis contraint de m’y coller.

La prépa

Me concernant, on peut dire que je suis plutôt mauvais nageur pensionnaire de la ligne 6 à la piscine, et habitué à laisser passer par politesse 90% du peloton lors de compétition en triathlon.

Pour le vélo, je préfère le VTT. 

J’ai déjà fait 3 marathons, mais à chaque fois je dis qu’on ne m’y reprendra plus, et qu’il faut être con pour courir sur le bitume.

Pour moi, la course à pied c’est du trail!

Chaque année je me donne des objectifs de courses (triathlon, raid, ou trail), ce qui impose donc de se préparer.

Pour 2023, j’ai coché 2 dates : le Vendée Raid le 1er juillet et le 66km en trail aux Festival de Templiers le 20 octobre.

Sur le début d’année pour préparer le premier évènement, je n’ai fait que des Courses d'orientation, du trail et du vtt, à en oublier qu’il y avait une nouvelle piscine à Chantonnay.

Une fois l’épreuve des 27 heures du Vendée Raid passée, il fallait que je me reconcentre sur mon deuxième objectif.

Pour préparer les Templiers, je ne souhaitais pas faire que de la course à pied, et je me suis mis en tête de faire un triathlon L, 3 semaines avant en guise de sortie longue.

Au mois de janvier, en regardant par curiosité le calendrier des triathlons XXL en France, j’ai découvert que la magnifique commune de Saint Cirq Lapopie organisait leur premier XXL en complément du L et du M.

C’est décidé: ce petit paradis proche de Rocamadour sera ma sortie longue de prépa, et comme l’idée de faire un XXL m’a toujours tourné dans la tête, j'entame une prépa pour le XXL et je choisirai au dernier moment entre le L et le XXL.

Pour éviter d’être découragé par des pessimistes, et d’avoir une pression supplémentaire inutile, mon projet n’est partagé qu’avec Karine et les enfants.

Je planifie ma prépa avec des objectifs de distances en augmentation chaque semaine et ce sur les 3 disciplines.

Pour la semaine 28, je commence avec 1000 mètres de natation seulement!

Pour le matériel, sous les bons conseils des copains du dimanche de la Teamousse, je revois ma transmission de vélo.

Pour pouvoir mieux suivre mes moyennes et mon état de forme, j’achète la montre qui va bien. Les moyennes sont importantes pour savoir si j’étais dans les clous pour passer les barrières horaires.

Avec les longues journées et les congés d’été, j’arrive à tenir mon programme en juillet et août. L’été est idéal pour aller nager une fois par semaine en eau libre au Lac de Rochereau, toujours en groupe avec Baptiste, des gens du club de tri ou du club nautique.

C’est beaucoup plus motivant à plusieurs surtout quand on commence à dépasser les 2500 mètres.

Mais les contraintes climatiques m’obligeront à retourner à la piscine.

Faire 3000 à 3800m en piscine, ça fait quelques aller retour, mais même si physiquement je ne trouvais pas ça éprouvant, c’était essentiel psychologiquement pour ce dire que nager 2h c’est de la routine.

De plus, je devais vérifier que je pouvais faire la première épreuve sous le temps de la barrière horaire.

Pour le vélo, qui demande plus de temps, si je n’avais pas atteint ma distance de la semaine, j’embauchais et débauchais en vélo en rallongeant la route du retour.

Par contre, début septembre, pour faire quelques sorties de 140 à 150 km seul, avec la canicule, pas le choix que de monter sur ma monture dès 5h15 à la fraîche et avec la frontale.

Ces sorties étaient elles aussi essentielles pour étalonner le chronomètre, tester la tenue, le vélo, la nutrition et programmer le cerveau à dédramatiser la distance.

Pour la course à pied, un petit séjour en Bretagne s’impose pour faire le 42km du trail de Brocéliande avec les copains Trail’nassous, 3 semaines avant l’échéance.

Je m’étais mis en tête de le faire à allure modérée et finir frais: objectif atteint.

Le corps et le cerveau sont prêts.

J-8: Il va falloir s’inscrire: L ou XXL?

Sur la liste des participants il n’y a que 56 noms pour le XXL.

Je ne trouve pas d’excuse pour me défiler sur le L: en route pour une semaine de stress et d’impatience avant de convoité le XXL.

Le triathlon: jour J

La natation:

Samedi 30 septembre 2023 7h45: Je suis sur la petite plage de Saint Cirq Lapopie.

Il y a la façade rocheuse en face, le pont en fer à droite au-dessus du lot.

Le soleil se lève.

C’est trop beau.

Nous sommes 57 en combinaison à rentrer dans l’eau du Lot.

Nous partons à contre-courant et il y en a !!

L’eau est claire et l'orientation des plantes dans le lit de la rivière le confirme.

Avant le départ, j’avais demandé conseil pour savoir ou nager pour limiter la résistance au courant.

Il faut nager à l’aller en longeant la berge et faire le retour au milieu du lit.

Il est 8h, l’heure du coup de pétard.

Je galère sur les premiers 50 mètres.

J’alterne entre crawl et brasse.

Il faut évacuer le stress, et reprendre confiance.

J’arrive à prendre mon rythme en 3 temps et c’est parti la machine est enfin lancé.

Je longe la berge et recale ma direction quand je respire à droite: pas besoin de lever la tête. Une route suit la rivière et permet aux accompagnants de suivre les nageurs à distance.

J’arrive enfin à la bouée positionnée la plus loin, celle du demi tour.

C’est le moment du verdict de la montre: 1h pour faire l’aller à contre-courant.

Le retour étant plus simple, je suis rassuré sur le fait de passer la première barrière horaire.

Sur les 2 derniers kilomètres, c’est que du bonheur, ça avance vite!

J’ai l’impression d’être un bon nageur.

Je sors de l’eau en 1h45. Il y a 3 gars derrière moi!

Il y a 200 mètres pour rejoindre le parc deà vélos.

Comme l’organisation Ironman, il faut récupérer son sac de transition aux porte-manteaux, et se changer sous un tivoli.

Conseillé par les expérimentés du club, je m’équipe de la tenue complète du cycliste: pas de tri-fonction avec une petite peau de chamois.

Je sors du parc vélo avec une haie d’honneur des concurrents du L qui se dirigent vers leur départ, séquence émotion!

Le vélo:
C’est parti pour pour 2 tours de 90 km.

La barrière horaire est calée pour une durée de 9h pour 180 km soit 20 km/h.

Je me cale pour objectif réalisable de ne pas descendre en dessous d’une moyenne de 23km/h.

Il faut que je garde des forces pour le marathon, et intègre le temps passé aux ravitaillement, et les aléas mécaniques potentiels.

Après 200 mètres, le premier signaleur me dit "mets tout à gauche!”.

Ça annonce la couleur.

En effet, du niveau de la rivière jusqu’au village de Saint Cirq Lapopie, ça grimpe pas mal, mais ça vaut le coup.

Les points de vue sont vraiment sympas.

Sur la boucle des 90kms, aucune monotonie: il n’y a pas de longue ligne droite plate.

On monte.

On descend.

Il y a des ponts, des tunnels, des falaises, des troglodytes...

Il fait 25°, mais après des phases au soleil, on roule à l’ombre des falaises.

Je finis le premier tour. Le ravitaillement est tout en haut de St Cirq en plein soleil.

Je prends mon "pique-nique" avec Marceau et Karine.

Il fait 30°. je m’arrose, et c’est reparti pour un tour. 

Toujours en surveillant ma moyenne, je m’arrête à tous les ravitaillements pour me mettre de l’eau sur la tête.

Les kilomètres défilent, mais les bosses des 30 derniers kilos commencent à piquer.

Cependant je n’ai plus de doute sur le fait que je vais réussir à faire la 2ème épreuve dans les temps.

J’arrive au parc à vélos.

Je suis trop content de voir la famille et la team Chantonnay tri qui est arrivé: Malika, Mickaël, Gilles, Amélie, et Sébastien.

C’est trop cool de pouvoir raconter quelques conneries et parler d’apéro.

Mais bon la journée n’est pas finie!

Le marathon:

Il est à peu près 18h. Changement de jeu. Changement de tenue.

Habitué à courir longtemps avec mes chaussures de trail et mon sac d'hydratation, ma tenue est trouvée pour attaquer cette nouvelle étape.

Il faut maintenant, en suivant le Lot, aller faire le tour d’un plot situé à 5 km, revenir et ceci 4 fois! Pour faire les 2,195 km manquants, une petite boucle est prévue en montant tout en haut de St Cirq Lapopie.

Le premier aller/retour de jour est en mode découverte.

Il n’y a pas de dénivelé. Le circuit alterne entre route et chemin, entre la falaise et la rivière.

Et il y a bien sûr le “grale”: le chemin de halage qui est un passage creusé dans la roche sur peut-être 100mètres.

A la fin de mon premier aller/retour, la team de Chantonnay tri et la famille sont là pour m’encourager pour gravir le "mont St Cirq Lapopie".

Ces 2km sont un petit cadeau quand on aime le trail.

Je commence à galérer au 2ème A/R.

Heureusement que Karine et Marceau courent avec moi un bout de chemin.

Je croise de moins en moins de concurrents et il va bientôt falloir allumer ma frontale. 

Je repars sur le 3ème A/R. J’alterne entre course à pied et marche.

Et la bug dans le cerveau qui me fait un bilan des saloperies que j’ai mangé aux derniers ravitaillement, et un dégoût me donner envie de vomir.

Je crache ma bile. Un gars de l’orga me surprend arrêté à essayer de vomir et prévient les secouristes qui sont à un 1km.

Je repars et en croise un qui me demande si c’est moi qui était mal.

Je répond que non et continue ma course.

Hors de question de se faire arrêter!

Le jeu du chat et de la souris continue.

Après mon demi tour, je les recroise les secouristes accompagnés de Karine et Marceau.

Ils m’interpellent mais je m’enfuis en abandonnant Karine et Marceau qui me rattraperont. Incident clos mais j’ai toujours mal au ventre.

Heureusement j’ai pour cela mon petit pêché mignon pour me sauver.

Dans mon sac j’ai une pomme, un fruit frais.

C’est un moment de plaisir pour le corps et pour l’esprit.

Il reste un aller/retour.

Selon mes calculs, même si je finis en marchant les 10 derniers kilos, j’arrive avant la barrière horaire.

Sur les 57 partants, nous ne sommes plus que 5 ou 6 sur le circuit.

Parfois je marche et éteins ma frontale: je suis en mode "seul au monde au bord de l’eau".

C’est trop paisible. J’imagine que l’ambiance est un peu différente à l’Ironman des Sables d'Olonnes.

J’attaque le retour, les 5 derniers kilomètres!

 Je m’arrête aux 2 derniers raviaillements pour remercier les bénévoles qui sont encore là dans la nuit.

Puis s'aperçoit les lumières de l’arrivée.

C’est bon, ça va passer.

Eh oui, je suis FINISHER!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!

Objectif atteint en 15h23!

Vivement la sortie club en 2024!

Type de course: Triathlon

Format: M

Présent sur la course: Mattéo Bourrasseau

Classement: 68/400

Altriman Distance olympique (les Angles)

Départ 8h, météo ensoleillé, eau à 17 degrés

Après une nuit dans la voiture sur place, étant seul pour me préparer, j'arrive sur la ligne de départ seulement 30 secondes avant. Le palpitant était à son paroxisme.

Je pars pour 2 boucles de 750m dans le lac de Matemale. J'arrive à nager correctement, il y avait quand même du courant sur le retour qui me faisait aller pas droit.
Je sors 186ème de la natation sur 400 au départ.

Après une transition efficace, je pars sur le plus gros morceau du triathlon, le vélo.

46km de vélo avec 3 cols, d'abord un de 4ème catégorie puis le col de Iiose en 3ème catégorie puis le long col de Creu de 1ère catégorie.

1200m de dénivelé positif au total
Je passe les cols au train avec un bon rythme, et surtout je double énormément de coureur pendant la descente après le col de Iiose.

Les paysages sont époustouflant, une vraie partie de plaisirs et de douleur.

Je fais les 46km avec 24km/h de moyenne (84ème temps).

Une fois le vélo posé, je parcours 2 boucles de 5km avec 200m de dénivelé total. Il fallait monter jusqu'à la ville des Angles sur des chemins caillouteux puis redescendre par le même chemin en croisant ceux qui montaient.

Il faisait déjà 30 degrés à 11h.

La course était rude mais j'ai tout donné.
J'ai réussi à faire le 38ème temps en parcourant les 10km en 44 minutes (4:40/km).

Je termine finalement 68ème sur 400 avec une belle remontée sur le vélo et la course à pied.
Temps total: 3h15

Type de course: Triathlon

Format: S

Présent sur la course: Malika Hamon

Classement: 24 ème féminine

Un dimanche de prépation en Touraine

Et oui, le triathlon M de St Cyr Lapopie est le 1er octobre.

Cette virée dans le Lot avec Gilles et Mickael s’annonce mémorable ( !!!) d’autant que le vélo a un dénivelé de plus de 600m !!

J’ai donc voulu me rassurer un peu sur mon entrainement à 15 jours de l’évènement.

Un ami m’a proposé de participer avec lui au triathlon S de Joué les Tours : inscription validée
Après un orage le dimanche matin, la météo est excellente:

pas trop chaud, pas de vent
La natation se déroule dans un beau lac un peu vaseux mais pas d’algues et cerise sur le gâteau: départ des féminines 5min avant les hommes.

La natation se déroule bien et je me sens bien (21’27).

Le vélo fait 18km : 3 boucles de 6km avec un fort dénivelé sur deux grosses côtes assez longues: tracé idéal pour moi.

Les sorties avec le groupe des filles et coach François vont payer!

Je rattrape 18 femmes, c’est grisant d’autant qu’à pieds (5km20) je fais 27’42 et je ne perds que 3 places
Au final 1h30’29, 24 ème femme/47 et la bonne surprise 3 ème Master/11 avec une montée sur le podium
St Cyr Lapopie s’annonce donc bien, j’ai hâte!!

Type de course: Triathlon

Format: S

Présent sur la course: Gilles Gouaze

Classement: 277/410

 2023 est une année un peu galère pour moi avec des blessures récurrentes et cette épreuve de St Gilles (1er et avant dernier tri de ma saison) n'aura pas changé la donne...

Arrivé sur place, je tombe nez-à-nez avec le vélo de Benoit et j'entame une discussion qui se révèle rapidement stérile ( pas loquasse le biclou) jusqu'à ce son propriétaire arrive.

Nous plaisantons sur la platitude de l'océan qui tranche avec les énooormes rouleaux de l'an dernier (j'avais réellement eu peur pendant la nage).

Dans le parc à vélos, nous sommes regroupés par club et Mickaël vient se joindre à nous.

Je ne les reverrai plus...sauf pour les croiser en vélo, mais dédaigneux ou concentrés, ils n'ont pas répondu à mes saluts joyeux.

Je crois qu'ils étaient concentrés :-).

Au final : 1h32 ce qui est satisfaisant pour moi mais dans la douleur de bout en bout : 410 au départ et difficile de nager dans la masse et comme je ne suis pas à l'aise, 50% de brasse.

En vélo, j'étais un peu limite avec mon braquet de gravel en 36x12 et la cadence élevée a rendu cette partie également difficile au niveau cardio.

Puis vient la CAP, avec la douleur au mollet qui menace à chaque foulée...

Bref dur-dur, mais, comme toujours, ça fait plaisir de faire du sport au grand air et après la bière de récup', tout rentre dans l'ordre.

Mickael fait le doubler S et XS accompagner de son fils, Willy avec sa fille et Hervé avec madame sont également de la partie!

Type de course: Endurance VTT

Format: 24 heures

Présent sur la course: Jérémy P

Classement: 19 ème solo

Présentation du parcours: 

• Une boucle de 8 km à faire le maximum de fois en 24 heures
• Parcours 100% en forêt 
• 150 mètres de dénivelé positif par tour
• Des belles bosses 
• Des parties techniques en montées et en descentes 
• Un slalom entre des rochers 
• Des marches naturelles à grimper et à descendre 

Bref un super parcours mais … parce qu’il y a toujours un mais! 

Le parcours est super usant, pas vraiment de repos et quand c’est plus roulant on traverse des bacs à sable bien mous! 🥵 

Je cherche d’ailleurs toujours une explication à ce sable… pas vu l’ombre d’une plage ou d’un lac! 🤔

Récit de course: 

Nous sommes donc tous dernière la  ligne de départ vers 13h50 samedi 13 mai 

Moi, mes 29 autres copains en solo et une quarantaine d’équipes (de 3, 5 ou 7 personnes)

🕑 14h00 précise c’est le départ! 

Les équipes partent comme des bombes, le peloton et moi partons plus prudemment. 

Nous avons une ligne droite de plusieurs centaines de mètres à faire avant de rentrer sur le circuit définitivement et ne plus le quitter pendant 24 heures. 

Tour 1: je prends la roue d’un concurrent. 

Ça va me servir de tour de reco et d’échauffement. 

Je sens dès le départ que j’ai les jambes lourdes mais je croise les doigts pour que ça passe au fur et à mesure des kilomètres. 

Premier tour bouclé en 36 minutes.

Tour 2 et 3: 35 minutes chacun, c’est poussif mais je passe toutes les portions techniques et les montées sur le vélo.

Tour 4: 38 minutes, je m’arrête à notre campement pour recharger ma gourde et ma bouffe, il fait beau mais aussi assez chaud. 

Baptiste (mon super assistant) a tout préparé, je m’assois 5 minutes et repars.

Tour 5: 43 minutes, les sensations ne sont toujours pas folles mais j’avance. 

Tour 6: 38 minutes, mentalement ce tour n’est pas top, je ronchonne contre moi même et je regarde trop mes chaussures. 

A cause de ça je fais plusieurs erreurs techniques et perds des forces pour les rattraper!

A la fin de ce tour je m’arrête recharger en eau et bouffe puis fais une petite sieste de 10 minutes. 

Pendant ma pause la pluie s’est invité! On perd 10 degrés d’un coup, avant de repartir je me couvre bien et Baptiste me remotive. 

Tour 7: 40 minutes, les jambes sont toujours lourdes mais j’avance, je rattrape Yann un concurrent solo. 

On discute ça fait du bien, depuis le tour 2 je n’ai roulé avec personne et encore moins discuté … c’était long! 

Tour 8 et 9: 40 minutes par tour, je suis toujours avec Yann. On papote, il me raconte son expérience sur ce type de course. 

A la fin du 9 eme tour lui va s’arrêter manger et se préparer pour le début de la nuit. 

Moi je décide de pousser encore un tour pour voir le coucher de soleil et ensuite m’arrêter. 

Tour 10: 39 minutes, je suis de nouveau seul. 

Les jambes sont fatigués mais j’avance toujours et tout passe encore sur le vélo, même la passerelle à grimper (voir photo), je suis content, peut être la seule satisfaction de ce début de course!

Le coucher de soleil et la forêt change de couleur c’est joli, heureux d’avoir poussé pour voir ça.

A la fin de ce tour je m’arrête plus longuement manger, je me change et me couche dans le transat pour dormir. 

Tour 11: 45 minutes. 

Il est 2h du matin, il fait froid et humide. 

Je me réveille, mange et me couvre pour repartir. 

Baptiste me motive et me prépare mes affaires pour être en autonomie, les cinq prochaines heures je serais tout seul. 

C’est à son tour d’aller dormir et de se réchauffer dans le camping car. 

Je pars très tranquillement sur ce tour pour ne pas exploser, je descends du vélo et marche dans les grosses bosses pour me préserver mais maintenant en plus des jambes lourdes elles sont fatiguées. 

Tour 12: 48 minutes, ce tour est horrible mentalement! 

J’ai l’impression de ne pas avancer et les seules personnes que je vois sont les équipes qui me doublent à toute vitesse. 

Il est 3h30 et à la fin du tour en me rapprochant de notre campement je décide de m’arrêter et de redormir. 

Je m’habille chaudement, mange un peu et me recouche dans le transat. 

Baptiste m’a dit qu’il reviendrait vers 7h00, c’est maintenant mon nouvel objectif de départ. 

Tour 13: 44 minutes. 

Je me réveille vers 6h30 et je me sens bien reposé. 

Je mange, prépare mes affaires et me voilà reparti à 7h00. 

Je pars prudemment pour m’échauffer, les jambes ne sont pas fraîches mais « meilleures » qu’hier. 

Je ne m’affole pas et prends mon temps. 

A la fin du tour je croise Baptiste, on discute 30 seconde. 

Je lui explique ma nuit, qu’est-ce que ça fait du bien de voir une tête connue! 

Je lui dis que maintenant je vais prendre les tours deux par deux entre chaque pause. 

Tour 14: 45 minutes, je continue de prendre mon temps et ça va à peu près … en tout cas pas pire qu’hier! 

Pause à la fin de ce tour pour recharger et m’assoir un peu. 

Les messages de proches et copains que j’ai reçu me remotivent, ça fait du bien!

Baptiste me donne l’objectif de faire minimum 12 heures de vélo, je m’arrête une dizaine de minutes et repars. 

Tour 15 et 16: 41 minutes par tour. 

Les jambes sont fatiguées mais ça va, je recommence à grimper la passerelle. 

Le public est de retour à cet endroit, nous pousse et nous encourage surtout en voyant notre dossard en tant que concurrent solo. 

A la fin du 16 eme tour je m’arrête manger et boire. 

Je préviens Baptiste que le prochain sera mon dernier tour, cela fait 11 heures que je tourne en rond. 

Tour 17: 42 minutes. 

Je profite de ce tour pour regarder une dernière fois le paysage et remercier les bénévoles qui ont tenu toute la nuit leur poste (bravo à eux!)

Je passe la ligne d’arrivée une dernière fois et m’arrête définitivement. Je ne veux pas faire le dernier tour de trop et chuter ou casser quelque chose! 

J’entends dans ma tête ma maman me dire que c’est une sage décision! ☺️

Je rentre au campement et Check Baptiste et le remercie de cette assistance au top pendant ces 24 heures. 

Sans lui ça n’était pas faisable.

Une fois ma puce rendue, je profite de la douche pour me réchauffer et me changer. 

Le rangement du campement commence rapidement après, nous avons 5h30 de camping car pour rentrer en Vendée! 

Conclusion: 

Une course de Barjot se termine, déçu par le volume kilométrique mais je retiendrais les mots de l’expérimenté Yann pour une prochaine fois qui sera certainement en équipe ça doit être bien plus fun! 

Je participais à cette course pas seulement pour moi mais aussi pour l’association Soline. 

Soline vient en aide auprès des personnes atteintes du cancer du sein, je leur reverserais donc 141€ pour mes kilomètres parcourus. 

Merci à eux et à tous mes proches pour leur soutien par message.

Baptiste mon assistant de choc, encore une fois merci mon pote! 

Pour un petit bilan chiffre ça donne au compteur:

• 11h40 de vélo
• 141 kilomètres 
• 2 700 m de dénivelé positif 
• 17 tours validés

A la prochaine pour de nouvelles aventures, Tchao 👋🏻

Type de course: Biathlon (Trail / Tir à la carabine)

Format: 5 x 1300 m + 4 x 5 tirs

Présent sur la course: Séverine B

Classement course à pied: 1ère féminine, 20/60 scratch

Récit:

2ème manche du challenge:

Après s'être entraînée assidûment durant plusieurs hivers en regardant l’équipe 21, je pense avoir abordé cette épreuve au top de ma préparation !

En fait de préparation, il y a eu une 1e manche à St Laurent/sèvre, il y a 15 jours...avec plus ou moins de réussite (9/20 au tir avec notamment du 0/5💪), sauf que ça m'a quand même permis de comprendre qu'on ne peut pas tout miser sur notre physique (selon une expression chère à ce bon vieux Jean-Claude Duss😉). 

Victoire tout de même dans ma catégorie

La stratégie pour aujourd'hui est donc la suivante : courir correctement sans se mettre dans le rouge (pas toujours facile avec les coteaux de Sèvre),

prendre le temps de bien faire redescendre le coeur❤️ à l'approche du pas de tir,

s'installer tranquillement bien calée pour commencer à tirer quoique ce soit !

La clé de la réussite, c'est vraiment ça : prendre son temps 🤘,

garder son sang froid,

être centré sur la volonté de bien faire, ...pas de faire vite.

Et du coup ça marche et c'est vraiment euphorisant de repartir du pas de tir sous les encouragements du public (proches et inconnus compris ).

Ça c'est vraiment une autre bonne découverte du biathlon : l'ambiance conviviale, familiale, fair-play de l'organisation et des concurrents !

Bref, trop bien, à refaire !

Rdv pour la prochaine manche le 30 octobre à la Verrie.

Finale le dimanche 6 novembre à Mortagne sur sèvre.

Type de course: Triathlon

Format: XXL (Ironman)

Présent sur la course: Christiophe J (narrateur) et Sebastien B

Classement course à pied: Christophe 111/182, Sébastien 160/182

Récit:

Acte 3: le Marathon,

J'ai beau essayer de faire repartir mon GPS sur ma montre, rien y fait, même avec le mode "multisport" , rien ne veux s'afficher à part l'heure: 15h30, et le temps de course global: 8h00, ah ouais quand même! On est l'après midi !
Bon eh bien, on va gérer ça comme me le répète François "Coach" au ressenti! (je dis "on mais rassurez vous, je ne parle pas à ma montre, pas encore!).
Et là, sur le chemin de halage qui longe le Couesnon, il y a du monde, et je me surprends à doubler des triathlètes, un peu trop même (!?); mais ça y est, ça me revient, le half et ses 700 concurrents partis à 10h, le temps que l'on fasse le vélo et je dois être en train de remonter ceux qui attaquent leur dernier tour pour finir au environ de 6h30.
Bref, je ne dépasse pas mes collègues.
Le premier tour, c'est toujours le bilan du vélo; savoir si les jambes répondent bien au changement de sollicitation,
découvrir le parcours, se familiariser et retenir l'emplacement des ravitos. Pour l'instant, ça roule, (en courant j'veux dire), les jambes sont là, un léger point de côté (y'a pas de pierre) alors je souffle un peu plus que la normal, et ça passe...
Je croise Sébastien sur le large accès au Mont et on "tchek"; c'est bon ça !!!
Je ne suis pas trop inquiet pour les 20 premiers km...l'inconnu des réactions du corps, c'est après!
En s'approchant du Mont St Michel, on se rend compte qu'il est énorme, majestueux ( mais qu'il paraît toujours loin à atteindre...) et on ne peut s'empêcher de penser au dernier tour où l'on aura le droit de rentrer dans son antre et de gravir les marches jusqu'à l'Abbaye pour apercevoir (s'il n'est pas trop tard !?!) le coucher de soleil sur la baie.
Mais pour le moment, on fait demi tour au pied de la porte d'entrée, au ravito. J'ai droit à un bisou de Sylvie qui s'est inscrite en bénévole (il en faut).

Ça, ça nourrit pas, mais ça booste !
1er tour en 1h00 , 6 au kilo, j'avais prévu de me caler comme ça avec ma montre; les jambes le font comme par habitude. Plus, ce serait risqué!
Je recroise Seb, mais bien trop tôt par rapport au 1er tour.

Son visage est crispé. Le temps de faire demi tour au tapis de contrôle du 14ème km, je le rejoins au 15éme, je m'arrête marcher avec lui, discuter un peu.

"Plus de jus, froid au ventre"; et merde, c'est trop tôt ! Je le rassure comme je peux: "c'est loin d'être fini, prends le temps de bien t'alimenter au prochain ravito et ça va repartir, faut être patient".

Une tape d'encouragement dans le dos, et je repars. Je connais Sébastien, il est persévérant, il ne lâchera pas!
Le public, tout au long du parcours, est chaleureux, nous motive en nous appelant par notre prénom qui est sur notre dossard.

Même parfois, y'en a qui me dise:" bravo, c'est bien Monsieur"! Là, tu prends un coup de vieux; c'est peut être plus de mon âge !!!
Mon deuxième tour se boucle en 1h00, le rythme se maintient, mais une impression de rentrer dans le "dur" me titille.

L'idée de refaire encore 1 tour et que ce n'est pas le dernier, me tombe dans les jambes.

J'ai froid et m'arrête au ravitaillement perso où j'ai mis ma petite veste vélo!
J'aperçois, au fond de mon sac, ma frontale obligatoire au delà de 13h de course. Il est 17h30, 10h au chrono; ça devrait le faire.

"Ça me fait plaisir de vous la laisser" ai-je le temps de lancer à la dame qui s'occupe des sacs! Elle sourit, je lui rends.
Ce 3ème tour est long, interminable, une impression de déjà vu et revu. Tenir, tenir...
J'aperçois Sébastien l'autre côté de la berge, lui cris le poing levé "ne lâche rien Sébastien, jusqu'au bout".

Je crois en fait que je me le cris à moi même tellement ça me fait du bien !!!
On est au 25ème km!
Bien sûr, je ne loupe pas un ravitaillement; je m'y arrête et prends du coca coupé à l'eau.
Des abricots séchés mais il n'y a pas grand chose d'autre qui passe: un peu de "Tuc" mais c'est patteux.

Toujours difficile le solide en course à pied.

Le retour du Mont pour boucler ce 3ème tour, c'est comme si j'avais une meute de chien prêt à me bouffer les mollets. Je sens que la morsure des crampes est proche.
...Je passe le 3ème tour en 3h11, je sentais bien qu'il était
compliqué celui là!
Maintenant, c'est le dernier, les copains sont là pour me le répéter et le moral reprend le dessus. L'espoir d'aller au bout me redonne du jus. Je ne repasserais pas une autre fois!
Un dernier cri de guerre à Séb à travers ce Couesnon et le Mont est en vu, il commence à scintiller, il est 19h30, 12h de course...
Ça y est, la porte d'entrée du Mont et le dénivelée sont là, la seule de ce run mais concentrée en 40 mètres positifs, de marches hautes...

Une fois en haut, je me pose quelques secondes en extase devant ce coucher de soleil sur la baie ...
"tout ça pour ça!?!"
La descente tire sur les cuisses, 
mais la fin est là, à 2 kms, toute proche!
Un regain d'énergie me fait accélérer sur cette dernière portion, encouragé par les copains, copines qui me suivent à vélos ( je leur en aurais bien piqué un !)...
J'aperçois le speaker à une cinquantaine de mètres devant la finish line qui m'interroge du regard : "droite ?, gauche ?",
Je lui fais signe de la main:
droite vers l'arrivée (je rentre au bercail là!).
Il hurle dans le micro:
"Finisher...."
Ça fait du bien aux oreilles!
Heureux de l'entendre encore pour Sébastien qui franchit la ligne à son tour.
Contrat rempli...

nb: un grand merci aux Organisateurs et aux Bénévoles...
...et bien sûr aux Copains, Copines qui se sont déplacés contre mon gré !
...et pour finir à Sylvie qui me supporte dans les 2 sens du terme !

Ainsi qu'à Amélie et leurs filles!

Temps total:

Christophe, 12h27 115 ème au classement général

Sébastien, 12h48 135 ème au classement général

Bravo les gars!!

Type de course: Triathlon

Format: XXL (Ironman)

Présent sur la course: Christiophe J (narrateur) et Sebastien B (narrateur complémentaire)

Classement vélo: Christophe 119/182, Sébastien 92/182

Récit:

Acte 2: Vélo,

Une transition ou l’on a pris le temps de se réchauffer et de se couvrir pour partir à vélo.
...GO pour 180 kms,
(quand tu y penses, tu fais l'aller retour aux Sables d'Olonne et il te reste 30 bornes pour boucler alors tu rallonges un peu par les bosses du Fuiteau histoire de manger un peu de dénivelée!!

alors non, tu n'y penses pas!!.)
maintenant, il va falloir se réchauffer sans s'affoler.

La météo s’annonce plus clémente que prévue, cool pour ce début Octobre 15/16°C
et ça ne montera pas beaucoup au cours de la journée surtout en ressenti
J'ai enfilé la veste pluie qui servira de coupe vent ! En effet, la bonne nouvelle, c'est qu'il n'y en a pas : de pluie mais le vent, lui, est bien présent et comment (?), de face et de côté pour le moment .
Le parcours est bien fait; on arrête pas de tourner, virer sans ligne droite interminable mais de temps en temps un p'tit coup de cul, juste pour nous sortir de cette position du contre la montre, nous fait du bien! (au 1er tour ! ).
Je dis "nous" parce que je ne suis pas seul avec mon Colnago.

Eh oui, je lui parle de temps à autre (pas vous?) pour qu'il m'emmène jusqu'au bout sans problème mécanique ou pneumatique ( c'est ma hantise !)😓
Je me fais doubler en permanence mais faut rester zen, dans son rythme .
Christophe part légèrement avant moi je le suis de prêt et l’on partage quelques mètres ensembles sur les 1^er km de ce parcours.
Je le vois disparaitre au loin mais je reste dans mon rythme et ça continue à doubler.
Je me refuse d'afficher la vitesse sur ma montre, j'ai juste mis les kms, au feelling (comme dirait le Coach)et pour l'instant :
"I feelling good..."🎼
Au bout d'un certain temps, ça s'arrête, chacun a trouvé son tempo et on se sent seul ( moi et mon Colnago, j'veux dire!)...
Au point que dans certains carrefour, sans signaleurs, on se demande si on a pas perdu la trace !?!

Ah non, une flèche jaune "bike", c'est par là.

Au bout de 20 km arrive la première côte, une ambiance de dingue avec DJ et musique a fond et premier ravito après la bosse. Les autres ‘’patates’’ vont s’enchainées jusqu’au km 55 avec la dernière mais pas la plus facile. Les ‘’aller papa’’ dans cette dernière redonne du baume au cœur.
Au 45 ème km, une côte surgissant de nul par me rappele celle de Touchegray à rejoindre le Fuiteau !
Faudra s'en rappeler quand elle reviendra au 135ème!
Elle débouche sur une belle départementale toute fermée, toute à nous...et là ça envoie du lourd, tu m'étonnes, ça descend plein gaz...
Plus de 60km/h, (c'est en regardant la vitesse maxi sur ma montre plus tard que j'ai lu ça!) eh bien quoi, on a bien le droit de se faire plaisir en sortant du rythme.
Et enfin on croise les collègues ( je les appelle comme ça parce que sur ces distances, on a comme une impression d'être dans la même m... galère, mais ensemble).

Et là, on se sent moins seul mais on devine qu'il y a un demi tour au bout...et donc qu'il faudra tout remonter!!!
Je recroise Sébastien,
 ça fait du bien!
...C'est long, mais on le sait, on s'est entraîné pour ça.
Les ravitos viennent casser cette monotonie! C'est comme au Marché, y'a le choix et les bénévoles sont sympas mais sans s'arrêter, en ralentissant seulement, faut attraper, comme pour la queue de Mickey; vous vous rappelez, on gagne pas à chaque fois!!
70kms, ça y est, ça pousse de l'arrière, tu sens que ta monture a flairé la route du retour ou tout simplement que le vent est arrière, et lorsque le bitume est bien lisse sur ces portions de routes étroites, sans pour autant forcer plus, c'est jouissif.

Je fais une entorse à mon propre règlement et regarde vite fait la vitesse sur ma montre qui oscille entre 35 et 40km/h, aaaarhh!!! si ça pouvait toujours être comme ça!
C'est très rassurant de savoir que l'on finira le vélo vent de dos.
On arrive sur la fin de la 1ère boucle, on va retrouver la foule, les applaudissements, les encouragements...

Que néni!
Un signaleur tout seul avec son panneau XXL 2ème tour à droite.

C'est tout, mince je pensais passer par le bourg de Beauvoir, histoire de voir du monde quoi !?!

Que dalle, t'as signé, tu continues pour un autre tour mon gars (la queue de Mickey)...

Je ne vais pas vous la refaire, vous connaissez la route.

Km 100, ravito personnel. Petit arrêt de quelques minutes pour reprendre des forces et récupérer nos sacs, de nouveaux la présence d’Amélie et des enfants on papote un petit peu, petit bilan sur l’état de forme, ça va et hop c’est reparti.

 J'enlève la bâche, la veste courte trempée, en remets une autre avec des manchettes bien sèches, refaits le plein de petits pains briochés tartinés de thon, sardines, saumon, tapenade d'olives, on ne se refuse rien, et le salé fait du bien.

Un peu de pain d'épices pour le dessert accompagné de compote!
5 minutes se sont écoulées, tant pis pour la moyenne. L'objectif s'est d'aller au bout!
Je me sens plus à l'aise mais il fait frais alors j'appuie un peu plus...Les côtes reviennent vite, le corps se réchauffe jusqu'à celle du 135ème km. Tout est à gauche et en danseuse !!

Ça passe à l'arrache! Il fait chaud d'un coup!?!
Je recroise Sébastien sur la portion roulante, ç'a l'air d'aller.
Le demi tour, les copains sont là, à ma grand surprise, leurs encouragements me boostent !
A partir du 140ème, je reprends quelques vélos, petit à petit, "c'est bon ça", le retour arrive plus vite que je ne pensais.
En effet, mon GPS de montre à sauté et reste bloqué à 147kms depuis un moment...
Je ne sais plus trop où j'en suis et en demandant à des signaleurs combien reste-il ?,
ils m'annoncent 17kms!! YES!

Les derniers km se font avec le soulagement d’avoir accompli cette épreuve sans trop de souffrance, un concurrent me double et me dit qu’il a hâte de partir sur le marathon, pas moi car c’est la partie que je redoute le plus.
Vent en poupe, je continue à appuyer avec une envie d'en finir sur la partie cyclisme:
ce qui sera pris sera pris !
J'en double un dernier juste avant de laisser les chaussures sur les cales.
Transition 2: je confie ma monture à un bénévole et récupère le 2ème sac pour le running, m'engouffre dans la tente un peu vide, du coup,
pour se changer entièrement.
Je ressors avec ma belle tri-fonction toute sèche fier comme Artaban!!

Hé!!, doucement mon garçon, tu repars pour un Marathon!
Ah oui, c'est vrai, rien que le nom fait peur, alors on va le diviser en 4 fois 10kms, ce sera mieux pour le moral ! Pour les jambes, ça ne changera rien!
Le bip de la puce retenti,
8 minutes se sont écoulées,

Fin du 2ème acte.

Type de course: Triathlon

Format: XXL (Ironman)

Présent sur la course: Christiophe J (narrateur) et Sebastien B

Classement natation: Christophe 89/182, Sébastien 108/182

Récit:

Acte 1 : Natation,
7h15 annonce de la température de l'eau : 14°C.
Un léger frisson me parcours tout la colonne vertébrale!!!😨
7h30, il fait nuit... on distingue juste les silhouettes et entre autre celle qui émerge de la brume

"le Mont St Michel"!
On y est !
Les féminines sont en bonnets blancs, elles sont 20, elles ouvrent le bal.
Mise à l'eau pour les gars et là le frisson n'a rien de léger...
On attend qu'une chose: le top départ...7h36...Pan, c'est parti!
Nous sommes 200 bonnets bleus à partir.
La largeur du Couesnon est assez importante pour ne pas se gêner et sur 3800m, chacun aura le temps de prendre sa place...

Nous apercevons au loin le scintillement des lumières verte et rouge du 1er kayak au devant des filles...déjà à plus de 250m.
C'est le seul repère que nous ayons et que nous perdrons au demi tour à 950m!
Là, ça devient plus compliqué. J'essaie de garder le cap...droit devant.

Ma montre bip les 1000m une cinquantaine de mètre avant la bouée d’extrémité !! Y'a du rab' ou je vais pas droit!?!
En la contournant, on découvre notre nouveau point de mire: le Mont St Michel, magnifique!

Mais ça caille; les extrémités des pieds ont disparu !
Je passe toutes les bouées à la corde au plus droit et évite de justesse un nageur en contre sens !!! Hé oui, on a droit à un autre tour...

Le jour se lève, on voit plus clair et là, je distingue Sébastien à ma gauche, je me rapproche et entre deux respirations, arrive à sortir un "Seb!!!"; il me voit, on se sent moins seul, je vous assure!
Le jour se lève.
Je me sens mieux au 2ème tour avec plus de visibilité.
Même si ça nous permet de distinguer les gyrophares bleus des secouristes sur la rive, qui emmitouflent un nageur dans une couverture de survie...🤤😱
Je reste à la corde des bouées, au milieu du canal et vois tout le paquet de nageurs sur ma gauche qui longe la rive. Peut-être pour se rassurer d'être au bord ou trouver un courant porteur là bas où plutôt pour mieux entendre les encouragements des spectateurs qui nous suivent sur cette rive ?!?
On bifurque vers la sortie où les bénévoles nous aident à sortir de l'eau et c'est indispensable; retrouver l'équilibre avec une sensation d'avoir les souliers en verre trop petit de Cendrillon!!
On se met à courir à tout petits pas pour rejoindre la tente de
T 1. J'entends que quelqu'un crampe en sortant de l'eau, je me retourne et pense apercevoir Sébastien qui a du mal à se tenir debout !?!
Je croise le regard d'Amélie et de ses filles, le temps de la rassurer en lui disant que Seb arrive...
Les Copains, venus d'Angers, de Dieppe, sont là, avec Sylvie derrière les ganivelles à m'encourager, c'est tout simplement émouvant !!😢
Ça y est; la tente, bondée, 3 fois trop petite mais ça nous réchauffe. On se sèche et se change intégralement en essayant d'avaler nos ravitos.

Les commentaires fusent: "j'ai failli mourir 5 fois et pourtant, c'est pas mon premier Iron" à ma gauche, "s'il pleuvait, j'abandonnerais tout de suite à ma droite, "jamais vu ça" un peu plus loin....
Je cherche Seb, et le vois:
"ça va Sébastien"? Il me confirme que c'est lui qui crampait en sortie de l'eau !
Les regards sont graves, les visages sont figés par le froid,  impossible d'esquisser un sourire! On laisse le sac de transition avec nos affaires de natation et on récupère nos vélos...Un rapide coup d’œil sur ma montre,

2 chiffres: 4000m et 15 min qui se sont écoulées depuis la sortie d'eau !
Fin du 1er acte!😥

...I want to ride my bicycle...🎼

La suite au prochain épisode ...

Type de course: Triathlon

Format: M

Présent sur la course: Arnaud P

Classement: 157/400

Récit: Dimanche 25 septembre 2022, avec mon ami Vincent, licencié au Sable Vendée Triathlon, nous avons choisi de passer le week-end dans les landes et de faire le triathlon de Biscarosse au format M.

L'autre format proposé par l'organisation étant le XS.

La partie natation se déroule dans les eaux claires (si si, on voit des poissons) du lac de Sanguinet également appelé lac de Cazaux.

La superficie totale de ce lac immense est de 55 km² et la ligne de départ est large.

Malgré les 400 participants environ, on ne se gêne pas dans l'eau.

Autre point agréable, la température de l'eau: 21°C.

Le circuit vélo se compose quant à lui de 2 boucles de 21 kms entre la plage de Maguide et la commune de Biscarosse.

Le circuit est plutôt rapide, mais 4 bosses se situent aux environs des 10ème, 15ème, 30ème et 40ème kilomètre pour un dénivelé positif total de 270 mètres.

Si le drafting est interdit, les arbitres ne sont pas pour autant très sévères. Etant donné le nombre important de participants sur le circuit, les avertissements ont le plus souvent été formulés de façon verbale.

A noter que certaines portions de route étaient complètement interdites aux véhicules motorisés.

Concernant la course à pied, nous courrons le long du lac, sur des pistes cyclables en remblai ou goudronnées et du sable à l'abri des pins.

L'ambiance générale de cette manifestation est plutôt conviviale et le site très beau.

Seul bémol: l'épreuve débute à 14h00 le dimanche, ce qui induit une arrivée tardive le soir en Vendée.

Nos résultats (anecdotiques): 143ème en 2h39 pour mon ami Vincent et 157ème en 2h41 pour moi.

Type de course: Triathlon

Format: Sprint

Présent sur la course: Manu G, Christophe G, Willy M, Lindsay A, Alban G, Jérémy P (narrateur)

Classement: 51/401

Récit: Inscrit sur le S du matin pour le plaisir de faire de la vitesse sur un courte distance. Je m'étais toujours inscrit sur le M les années précédentes. L'occasion de tester un format dont je fais très peu.

 Histoire de ne pas faire un tour à vide inscrit également sur le M mais en relais avec les copains(ines).

Départ 7h de Chantonnay avec Lindsay et Christophe, la journée commence bien je suis en retard!!

Après une heure de route nous arrivons au lieu de rdv donner à tous les Chantonnaisiens.

On récupère nos dossards, on se change et on se rends compte que pour la deuxième fois de la journée nous sommes pas en avance du tout!

Fermeture du parc à 8h45, 8h42 je passe la barrière des arbitres!

Préparation des chaussures etc et il est délà temps de mettre la combi pour nager un peu avant le départ qui s'annonce mouvementé.

8h55 on est 430 tri-athlètes sur la ligne de départ, la musique stressante se fait entendre et à 9h00 pétante le coup de fusil retenti.

Je voulais prendre un départ rapide pour voir si sur 750m j'étais capable de tenir un bon rythme, loupé!

Parti trop dans le pack c'est la guerre!! Des coups, du mal à respirer, pas ouf comme départ.

Une fois mettre décalé du peloton je fais tout à l'extérieur et j'ai pu ensuite bien posé ma nage.

Sorti de ces 750m en 13'53'' 83ème, une fois debout s'en suis une transition toujours aussi interminable.

Je monte sur le vélo pour 20kms en 4 boucles, parcours ultra plat.

Mot d'ordre appuyer fort sur les pédales et se faire plaisir.

Les boucles passent vite, je suis dans un petit groupe de bon rouleurs, l'entente est bonne et une grosse machine prends des relais de fou furieux.

Retour au parc à vélo après 30'22'' pour à peine 20 kms, 38 km/h de moyenne merci le drafting!

Transition expresse et je pars pour 5 kms de CAP en 2 boucles.

Je croise les copains ça fait du bien au moral, on s'encourage et on oublie le mal de jambes!

Dans le deuxième tour je double Alban qui m'avait dépassé sur le vélo, il est un peu plus dans le dur mais je le motive à prendre ma foulée pour finir.

Après 1h08'43'' je passe la ligne d'arrivée en 51 ème positions sur près de 400 arrivants, satisfait de ma course en ayant pris du plaisir et c'est le principal!

Passage au ravito d'arrivée, on débrief avec tous les autres finishers Chantonnaisiens, place à la récupération pour le relais de l'après-midi.

Type de course: Triathlon

Format: Sprint

Présent sur la course: Mattéo Bourrasseau

Classement: 31/192, 6 ème juniors

Récit: Seulement mon second triathlon, 1 an et demi après le premier.

Les conditions météo sont bonnes, il fait beau mais chaud, trop chaud pour un mois de septembre 30° à l'ombre!

 Nous sommes 200 au départ dans l'eau. Le départ est comme toujours très rapide et brusque, avec des coups dans tous les sens. Ça va tellement vite que je rate la première bouée du 1er virage et beaucoup de monde me passe devant par l'intérieur.

La natation n'étant pas mon point fort je donne tout sur les 750 mètres pour perdre le moins de temps sur les coureurs de devant.

Je sors de l'eau à la 91ème place. Après une transition un peu raté, je m'élance sur le vélo.

Rapidement je double beaucoup de coureurs et ceux qui arrivent à me suivre me prennent quelques relais.

Au fur et à mesure nous formons un groupes d'une quinzaine de coureurs.

 J'ai alors pu récupérer avant d'enchaîner avec la course à pied, mon point fort avec le vélo!

Après une transition rapide je démarre la course,en tête de mon groupe vélo, je ne les reverrai plus!

Malgré la chaleur écrasante, je double encore une vingtaine de coureurs, et arrive à courir à 15 km/h de moyenne sur les 5,7 km.

Le circuit tout plat était propice à de bons chronos.

Je finis à bout de souffle et termine 31ème (6ème junior) après une folle remontée et un chrono de 1h17. Maintenant je sais qu'il faut que je m'améliore sur la natation...

Type de course: Randonnée VTT

Format: 56 km

Présent sur la course: Christophe G (narrateur),Christophe J, Pierre, Manu B, Manu G, Mickael, Lilian et Jeremy

Récit: Plusieurs adhérents du Chantonnay Triathlon se sont donner rdv ce dimanche 11 septembre pour représenter le club à la rando organisé par nos très proches voisins des Scorpions VTT de St Philbert.

Mais attention, ces sportifs adeptes du multi sport ne sont pas venu pour faire de la figuration. Parmi cette délégation, on retrouve Pierre avec son maillot de la French Divide, qui n'est pas venu à 8h pour ne faire que 18km.

A ces cotés, Jeremy, finisher du dernier Xterra longue distance de Super-Besse, devant le gars qui porte le maillot de la French Divide!

Christophe J, viens faire sa petite sortie vélo en prépa de son triathlon XXL dans 3 semaines au Mont St Michel! Manu B, l'ultra traileur bouillant aussi avec sa prépation dans les Pyrénées à 3000m d'altitude!

On retrouve aussi Manu G, qui n'hésite pas à laisser partir les autres 3min devant pour mieux les rattraper! Mickaël est venu avec son gars Lilian pour lui en faire baver, et n'hésitera pas à lui faire croire qu'il se sont tromper de circuit pour lui faire faire 44km au lieu de 24km.

Et enfin moi, Christophe G, le régional de l'étape, au plus près des athlètes pour recueillir leurs impressions!

 Les conditions météo: super temps sec et ensoleillé, température extérieures 21.5°, pas de vent, marée basse (mais çà on s'en fout).

Les 2 sages Christophe ont pris soin de regarder la carte avant le départ pour pas se faire avoir comme des petits jeunes car il y a un piège!

Il y a très peu de dénivelé sur les 40 premiers km, et toute les bosses sont concentrées sur la fin dans les coteaux de La Roussière et de Vildé.

Le départ est lancé! Dés le début on constate que l'homme en forme, c'est Pierre, qui est devant puis s’arrête prendre des photos, puis redouble le peloton, puis tire Lilian.

Bref c'est l'homme à battre. Le circuit est varié avec des chemins, des champs, des bois, et peu de route et pas mal d'accès chez des privés. Après avoir laissé la famille DAVID, Gwen T, nous rejoint à un ravito après être parti 2h après nous (j'exagère). On se dit qu'il va se tirer la bourre avec Pierre et nous faire péter les un après les autres. Je remonte au niveau de Pierre et discute avec lui pour faire baisser l'allure.

Echec!

Nous sommes sur la route de St Juire. Emmener par le président, le club de Chantonnay Triathlon se met en file indienne en mode chrono, comme pour dire "à quand le trafting sur les triathlons L".

L'échauffement est terminé. On s'attaque aux Coteaux de Vildé.

Ca monte et descend pas mal, mais c'est tellement bon!!!

Après 56km, on arrive à St Philbert avec la banane. C'est l'occasion de boire un coup avec Lindsay, Sandrina, et Jean Yves qui était sur le trail et la marche.

Bref une bonne sortie club!!